Le 19e siècle est le siècle de la soie, pour Grâne en particulier qui voit se développer la sériciculture ou « éducation » du ver à soie et les usines assurant les premières transformations de ce textile naturel. Néanmoins, pendant le premier tiers du siècle, le travail de la soie produite par les sériciculteurs grânois reste tout à fait artisanal. En 1850, on recense 85 000 mûriers à Grâne.
L'usine procure à Aribat une fortune conséquente qui lui vaudra d'être maire désigné de notre commune en plusieurs périodes d'une durée totale de près de 25 ans, et à son épouse d’être marraine de la cloche de la paroisse. Dès 1858, il cède l’affaire à son gendre Pierre-Antoine Chaix, précédemment notaire à Saillans, et pourra à 50 ans vivre de ses rentes. Abandonnant la mairie de Grâne en 1862, il se retire à Paris. Par la suite, l’usine aura plusieurs propriétaires, avant d’être reconvertie avec des réussites diverses dans plusieurs domaines (fabrique de cordes de guitare, champignonnière…). Elle a depuis été aménagée en appartements.
Les deux types de bâtiments soyeux, souvent couplés, implantés à Grâne correspondent aux deux opérations de base qui permettent d'aboutir au fil de soie prêt à être tissé.
Il fallait d'abord dévider sans le casser le fil qui constitue le cocon. Pour dissoudre le grès, on plongeait les cocons dans une bassine d'eau chaude et on agitait avec un petit balai de genêt ou de bruyère qui enlevait la « bourre ». Une fois l'extrémité du fil trouvée, on l'enroulait autour d'un dévidoir ou guindre.
Cette méthode artisanale est reprise dans la filature, mais au lieu de filer à un bout, on rassemble deux, trois, quatre ... jusqu'à huit brins qui, à travers une filière, se regroupent en un seul fil. Celui-ci, par le frottement qu'il subit en croisant d'autres fils, est expurgé de son eau avant d'aller s'enrouler autour du guindre, formant un écheveau. Les filatures Grânoises comptaient 100 tours à filer en service en 1847, 88 en 1849. En mars 1871, on recense 128 bassines, mais en 1877-78, on n'en compte plus que 16 à 30 en activité.
Pour augmenter la résistance du fil de soie « grège » et lui donner un aspect plus agréable, il faut le mouliner, c'est-à-dire, après avoir mouillé le fil, le dévider sur une bobine appelée roquet, le doubler, puis le tordre. Cette torsion s'effectue sur une véritable machine de forme ronde ou ovale : le moulin. Le fil se déroule d'un roquet vertical et va s'enrouler sur une bobine horizontale. Une double rangée de ces bobines tourne par friction d'une courroie contre les fuseaux. La soie « ouvrée » est ensuite mise en écheveau ou flotte et passée dans la vapeur d'eau pour fixer la torsion. Dans le moulinage, un air très humide et une température de 24° sont nécessaires pour que la soie ne casse pas. Cela explique que les ateliers voûtés et aux murs très épais soient le plus souvent construits en contrebas par rapport au sol, éclairés par des fenêtres hautes.
Cependant, si les moulinages ont une activité quasiment permanente, les filatures sont fréquemment interrompues, en particulier pendant l'hiver. L'introduction de la machine à vapeur constitue la principale innovation technique dans les usines de soie. Elle sert surtout à la filature : elle fait tourner les guindres où s'enroule le fil et chauffe l'eau des bassines à dévider. Elle ne remplace cependant pas l'énergie hydraulique dont on apprécie le moindre coût, la souplesse d'utilisation, la meilleure adaptation aux besoins du moulinage.
En 1843, Aribat fait placer une machine à vapeur dans l'angle de ses bâtiments afin de faire tourner « la filature et la fabrique en période de basses eaux ». Sa machine a une force de 8 CV.
La condition ouvrière :
Les salaires ouvriers stagnent jusqu'à la fin du siècle. Une moyenne donne un salaire journalier de 1,88 F pour les hommes, 0,95 F pour les femmes et 0,59 F pour les enfants. En 1859, un kg de pain vaut 0,35 F, un kg de viande, 1 F à 1,20 F, une douzaine d'œufs 0,50 F, un litre de vin 0,40 F, une paire de souliers homme 4 F, une robe de 5 à 8 F. Un homme gagne en une journée de quoi acheter un peu plus de 5 kg de pain, une femme 2,7 kg, un enfant 1,7 kg. Il faudra à cet homme deux à trois journées de salaire pour renouveler ses chaussures, et à cette femme une bonne semaine pour s'acheter une robe. Un enfant, au terme de sa journée, apporte à ses parents de quoi acheter une douzaine d’œufs.
Le personnel des filatures et moulinages est à plus de 90 % composé de femmes et d'enfants, les rares hommes occupant pour la plupart les postes d'encadrement. Le patron renvoie ses ouvriers quand il le veut, surtout en hiver lorsque le stock de cocons est épuisé ou que le canal est gelé.
Les horaires de travail sont démentiels. Aucun texte ne les limite. Hommes, femmes, enfants travaillaient 15 heures, voire 16 ou 17 heures par jour dans la première moitié du siècle, avec 2 h 1/2 d'interruption pour les repas, soit 13 h ½ ou 14 h 1/2 de travail effectif, en général commencé à 3 ou 4 h du matin.
Pas de limitation d'âge non plus. La loi de 1841 limite, en principe, la durée journalière pour les enfants et interdit le travail de nuit aux moins de 13 ans, En 1855 on trouve encore dans un registre 75 enfants de moins de 14 ans sur 350 inscrits. Parmi eux, onze ont 11 ans, cinq ont 10 ans, une fillette a 8 ans.
La tuberculose, en particulier, fait des ravages. Les décès de jeunes ouvrières en soie sont très nombreux dans nos registres d'état civil. A l'usine, aucune disposition n'est exigée pour assurer la sécurité des ouvriers et éviter les accidents. Les maladies du ver à soie (pébrine, flacherie, muscardine), la concurrence du Japon et de la Chine, l’arrivée de la soie artificielle entraînent vers la fin du XIXe siècle une chute inexorable de la sériciculture et de l’industrie de la soie, prélude à leur disparition.Aujourd'hui, les cheminées et les canaux sont encore là pour nous rappeler cette combinaison des sources d'énergie.
Robert SERRE
L'église romane de ce nom, dont on ignore l'époque de construction et dont il ne subsiste que le clocher, était si vieille qu'elle menaçait ruine depuis longtemps et faisait l'objet de rafistolages permanents mais bien limités par la maigreur des finances communales. L'arrivée en 1870 d'un nouveau curé, l'abbé Fière très entreprenant, bouleverse la routine. Bien secondé par la riche bourgeoisie catholique, il se lance dans la construction à ses frais d'une nouvelle église sur un terrain offert par une paroissienne. Ne reculant devant rien, le curé confie la création au célèbre architecte Bossan, auteur de multiples édifices religieux comme la cathédrale de Fourvière à Lyon. Celui-ci sous-traitera d'ailleurs l'affaire à son confrère valentinois Rey. Le conseil municipal est tenu complètement à l'écart pendant plusieurs années, ce qui engendre un climat délétère. Mais en 1877, alors que l'édifice n'est pas achevé, l'abbé Fière demande à la commune d'accepter la donation de cette église et de financer ce qui reste dû et les travaux à achever. On imagine le refus d'une municipalité déjà en difficulté financière. L'année suivante, l'abbé Fière quitte Grâne pour son Royans natal. À ce moment, le conseil s'engage dans la « traverse du village », le percement et l'élargissement de la Grand'rue. L'accord se réalise grâce aux bonnes volontés et à la générosité manifestées de part et d'autre, un peu illusoire d'ailleurs puisque les réclamations pour dettes arrivent en nombre, obligeant la commune à souscrire un énorme emprunt de 10 000 francs.
Longueur totale 42 m. Largeur de la nef 10 m.
La nef présente quatre travées sous voûte en croisée d'ogive.
L'ornementation se compose de vitraux, dont celui représentant Sainte Philippine, Philippine Duchesne, fille de Pierre-François (voir notice sur le château) au centre du chœur, de statues (dont Jeanne d'Arc et le curé d'Ars dans la nef), de tableaux comme Saint-Jean-Baptiste à gauche de l'entrée.
Le clocher de l'église primitive est resté à sa place, orphelin de sa nef, sa sacristie, sa chapelle, qui ont fait place à la mairie. La nouvelle église s'en trouve privée de clocher !
Un clocher sans église, une église sans clocher.
Robert Serre
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Le rez-de-chaussée : Sol de terre battue, on y enterrait les personnages importants, nobles, ecclésiastiques
Face ouest : on retrouve très bien la porte murée de communication avec la nef de l'église (décentrée).
Face nord : trace de la porte qui donnait accès à la sacristie, avec un arc en anse de panier.
Face sud : une archère donnant sur la rue du Fossé.
Meurtrières rondes à environ 4 m de hauteur. Leur ouverture s'évase largement à l'intérieur, le tireur se tenait dans l'embrasure, sur un plancher disparu dont on retrouve les trous de poutres.
L'escalier :
9 marches en pierres, 50 marches en bois montant en 5 volées contre les parois. Ici a été tourné un des moments-clés du 1er épisode du feuilleton « L'instit ».
L'étage de l'horloge, avec son mécanisme :
Entrer dans la tourelle : on redescend de 5 marches pour regarder la rue par une lucarne et deux meurtrières rondes. Grimper les 15 marches de l'escalier dans la tourelle.
L'étage de la cloche :
Haut d'environ 4 m. Chaque face est percée d'une grande baie ogivale. Certaines pierres portent des marques de tâcherons. On pouvait (barrières) s'approcher des ouvertures par des escaliers à 5 marches.
On est ici au niveau de la bretèche accolée à la tourelle : cinq nouvelles meurtrières rondes y sont percées, dont une au-dessus de l'orifice surplombant la rue.
Des quatre faces de la tour, l'architecte fait passer aux huit faces de la flèche par le biais de trompes supportant les quatre arêtes supplémentaires. À ce niveau devait exister un plancher intérieur d'où une porte, aujourd'hui barrée par trois tiges métalliques, donnait un accès direct à la plate-forme.
La cloche, qui pèse 825 kg, a été fondue à Lyon en 1843 par Burdin aîné. Elle a pour parrain et marraine le notaire Raspail, adjoint, et Delphine Aribat, épouse du maire. Paul Becque fut curé de Grâne de 1836 à 1870. Cette cloche a succédé à beaucoup d'autres : les archives nous apprennent que la cloche s'est brisée en 1708, 1753, 1759, 1760, 1770, 1776 À cette époque, les fondeurs venaient sur place et creusaient un trou dans la place devant l'église pour y fondre la nouvelle cloche.
La plate-forme : 34 marches y amènent. Le haut de la tourelle a été restauré avec une toiture en tuiles, il y avait un plancher ou une dalle pour s'approcher des 2 lucarnes et des 2 archères du sommet ;
La flèche a huit pans, chacun comportant une lucarne ogivale (une sur deux est fermée). Au-dessus d'un cordon en pierre, 4 lucarnes carrées. Les arêtes sont ornées de fleurons en pierres sculptées de têtes d'animaux et de feuilles.
Il vous reste à redescendre les 108 marches...
Pendant la féodalité, le temps des seigneurs et des châteaux forts, Grâne se trouve incluse dans le comté de Valentinois qui, pendant 3 ou 4 siècles, sera l'apanage de la famille des Poitiers. En 1217 dans les luttes contre les Cathares, les bandes guerrières de Simon de Montfort, principal chef guerrier du Pape, parcourent les campagnes et portent la désolation et la mort, dans les villages, dont Grâne. Plus tard, Grâne est à nouveau pillée et incendiée Comme si ces massacres guerriers ne suffisaient pas à leur malheur, les gens du peuple sont frappés périodiquement par la lèpre et la peste.
Les comtes successifs, à partir d'Aymar III de Poitiers, vont batailler pendant plus de deux siècles presque sans interruption, contre les évêques de Die, chacun voulant conserver son territoire et gagner celui de l'adversaire. Aymar VI, en 1347, écrit au pape, le suppliant de s'interposer pour mettre fin à la guerre « qui cause des homicides, incendies, vols, sacrifices, destructions de château, deuils de veuves et autres maux qu'on ne saurait décrire ». La paix de Lyon en 1356 mettait enfin un terme à ce conflit.
Malgré ces luttes, les comtes, en particulier Aymar IV, avaient conduit une habile politique d'achats de seigneuries : en 1374, le dernier des comtes, Louis II de Poitiers, possédait 27 villes ou châteaux, 11 forteresses, 200 fiefs tenus en propre ou par des vassaux, et percevait 14 à 15 000 livres de revenus annuels. Seulement, ce Louis II avait un problème : il n'avait pas de garçon légitime, seul héritier possible. Le 11 août 1404, il lègue donc son apanage au roi dauphin. Le contrat règle tous les problèmes de succession. Mais, certains membres de la famille s'estiment lésés. C'est ce qui amène le guet-apens de Grâne. Le dimanche 2 août 1416, vers deux heures de l'après-midi, le vieux comte Louis II (il a 62 ans) se repose dans son château de Grâne, sa résidence favorite. Louis de Saint-Vallier, son cousin, arrive au château de Grâne et se présente, accompagné de trois hommes, à la porte donnant sur le village. Le comte, qui ne voit dans cette visite qu'un témoignage d'affection parentale, le reçoit avec beaucoup d'empressement. Le lendemain, Louis de Saint-Vallier, sous prétexte de diverses commissions, envoie hors du château plusieurs serviteurs du comte, en particulier le garde qui fait le guet au sommet de la tour, qu'il charge d'aller demander au chapelain de lui permettre d'entendre la messe. Jean son frère évêque de Valence attendait à la porte avec une escorte de 26 ou 27 cavaliers armés. Louis s'étant emparé des clefs du portier ouvre la porte. Les deux frères et leurs hommes sont les maîtres du château ; ils font lever tous les occupants, dont un fils et trois filles, bâtards du comte, et les jettent hors de la forteresse. Puis, avec sept ou huit gens armés, l'évêque et le seigneur de Saint-Vallier pénètrent, l'épée à la main, dans la chambre du vieux comte qui, épouvanté, se jette à genoux. Les deux complices, qui veulent obtenir du comte un testament en leur faveur, le séquestrent donc jusqu'à ce qu'il signe l'acte. Finalement, après deux semaines de souffrance, le comte cède et, le 17 août, signe tout ce que veulent ses deux cousins. Il déclare qu'il leur lègue les comtés de Diois et Valentinois après sa mort et jure même sur le corps du Christ de respecter cet engagement.
Dans les jours qui suivent, le comte est dans une folle colère, mais il se sent lié par ses engagements solennels et cherche donc une échappatoire. La plus simple était évidemment qu'il eût un héritier mâle. Cécile de Beaufort son épouse étant morte en 1410, il prend une seconde femme, une cousine du duc de Savoie, Guillemette de Gruyères. Hélas ! le couple du comte sexagénaire et de la jeune Guillemette n'aura pas d'enfant. Il s'adresse donc au pape Martin V qu'il supplie de le dégager de sa promesse. Les choses traînent pendant deux ans car Sa Sainteté répugne à mettre en cause un évêque. Finalement, le 26 septembre 1418, le pape libérera le comte de ses scrupules.
Maintenant dégagé de son serment, le comte rédige le 22 juin 1419 un long testament : il institue comme héritier le dauphin Charles, futur roi Charles VII, sous condition que celui-ci délivre 50 000 écus pour rembourser ses dettes. Si le dauphin ne remplit pas cette condition, les comtés iront au duc Amédée de Savoie. Deux semaines après, le 4 juillet 1419, Louis II s'éteignait.
Quelques années passent, le dauphin Charles, qui avait des caisses vides et bien d'autres soucis, n'avait toujours pas déboursé le premier des 50 000 écus qui conditionnaient l'exécution du testament. Aussi le duc de Savoie, Amédée VIII ne tarde-t-il pas à faire jouer la clause prévue en sa faveur. Le 24 août 1422, ses troupes s'emparent des châteaux dans le territoire, dont celui de Grâne ; il saisit les deux comtés et en prend le titre. Il fait transporter les archives, titres et documents des Poitiers de Grâne, conservées dans sept grandes caisses en bois, jusqu'en Savoie. La France les récupèrera en 1713 (traité d'Utrecht, sous Louis XIV) date à laquelle elles seront transférées à la Chambre des Comptes de Grenoble. Ce sont ces précieux documents qui nous ont permis de reconstituer ce chapitre.
Au travers de ces documents, nous apprenons que le château construit au sommet de la roche est solidement fortifié, avec des murailles crénelées, deux portes fermant à clef. Il renferme une chapelle, un puits et une citerne, il se compose d'un beau et grand bâtiment contenant plusieurs appartements permettant de loger toute la famille du comte, y compris les enfants bâtards, et sa suite d'ecclésiastiques et de serviteurs, ainsi que les visiteurs. La tour du château abritait le trésor du comte. Les murailles du château dominent un pré.
Un quart de siècle plus tard, l'habile Louis, nouveau dauphin, réussira enfin à récupérer les comtés. Devenu roi sous le nom de Louis XI, il fera encore inspecter Grâne en 1477, on y constate l'état de ruine du château des Poitiers, qui avait tant souffert des guerres, des sièges et du manque d'entretien. Le roi ordonne donc des réparations. Le temps des canons et des armes à feu avait rendu dérisoires les épaisses murailles et les étroites meurtrières, autant valait ouvrir largement au soleil les salles du château. Les travaux ont duré de 1477 à 1516. On peut penser que c'est dans cette période qu'a été percée la belle fenêtre à meneaux de style Renaissance. Hélas, le 11 octobre 1988, une violente chute de pluie a emporté cette fenêtre.
Que subsiste-t-il du château ?
La grande tour double de l'angle, en bel appareil, dont les deux parties (l'une a trois faces, l'autre quatre) sont reliées par un mur où se trouvait la fenêtre à meneaux. Pierres en bossage (partie saillante à l'état brut au centre, seules les arêtes sont taillées pour ajustement). Sur les faces extérieures, on lit des chiffres romains de II à VII (repérages ?). Au centre de la face ouest, un motif sculpté de cinq bandes horizontales. De l'intérieur, on devine plusieurs étapes de construction et de rajouts. Siège en pierres autour de la fenêtre. Escalier à vis. Fenêtres murées.
La petite tour, partiellement ruinée, défendait la porte du village (traces d'incendie ?). L'autre porte mentionnée par nos textes était en haut, près d'un pont (levis ?) débouchant sur le pré clôturé. Ce pré se trouvait-il au nord (emplacement du château d'eau) ou à l'est (emplacement de la carrière qui, probablement, constituait une partie du château, sa basse-cour) ?
Une autre tour circulaire apparaît sous le calvaire, dans la partie la plus élevée.
Restes de la muraille d'enceinte du château : 1) angle arrondi près du château d'eau, au-dessus de la carrière, 2) derrière le château d'eau, près de l'escalier en bois, 3) surplombant la carrière.
Cave voûtée du 13e siècle taillée dans le rocher et formant plusieurs alvéoles. Deux issues au sud et à l'ouest.
Dans l'angle surplombant la carrière (maintenant théâtre de verdure), côté château d'eau : traces d'une citerne.
Robert SERRE