Merci à Béatrice pour ses photos et son commentaire.
En quittant le village de Beaufort par le bas, et après avoir passé le pont sur la Gervanne, nous arpentons des chemins agréables plutôt larges dans un univers complètement naturel dans le secteur de Cote Belle. Tel un paquebot au loin, les rochers du Vellan et sa croix (au-dessus de Plan-de-Baix) restent longtemps dans notre champ de vision. Puis nous contournons la montagne et atteignons un espace pique-nique après avoir gravi une forte côte. Le repas et le repos à l’abri du vent du nord sont bienvenus. L’après-midi, seulement quelques dizaines de mètres de dénivelé à faire et une grande descente nous permettent d’apercevoir le charmant village d’Egluy et sa petite église. Nous prenons le temps de profiter de ce joli cadre champêtre. Puis nous repartons tranquillement sur les sentiers dans une petite vallée qui nous ramènent au point de départ. Merci Christian et Marie-Jo pour cette belle randonnée.
Merci à Claude pour cette randonnée et pour le commentaire très documentées qui accompagnent les photos...
Départ du parking de la voie douce de La Payre entre Chomérac et Alissas, nous montons sur les hauts d’Alissas et traversons un magnifique petit pont.
Nous avons longé les carrières de La Grangette et de Combier, anciennes carrières de diatomite (roche sédimentaire formée par l’accumulation en couches, au cours du temps, de milliards de squelettes d’algues unicellulaires). De petits wagonnets descendaient le minerai jusqu’à l’ancienne usine de Tripoli d’Alissas. Les carrières ont été exploitées pendant plusieurs décennies à partir du début du XX siècle et aussi pour la fabrication de briques réfractaires. Apres être passé sous d’énormes blocs de basalte nous arrivons à la cascade de Gournier qui doit son nom au trou (gour) noir (nier) qu’elle a formé dans la roche sombre sur les pentes du Plateau du Coiron . La cascade est très belle en période de hautes eaux, avec un débit qui peut être impressionnant en période de fortes pluies.
A l’approche du lieu-dit Les Traverses, nous empruntons un ancien chemin que le Seigneur de Rochessauve créa au Moyen-Âge pour se rendre à Privas. Ce chemin, bordé de murs de soutènement en basalte, fut longtemps utilisé et entretenu par les exploitants et les habitants qui l’utilisaient soit à pied, soit avec des animaux, soit avec des charrettes.Nous apercevons le château de Rochessauve blotti au pied du Plateau du Coiron dans un magnifique cirque de pierre basaltique.
Pour la petite histoire locale, "héritier d'une famille protestante qui habitait les lieux depuis le XIIIème siècle, Jean François de Mercure de Rochessauve menait une vie simple en son château. Il était aimé des gens du pays pour sa charité envers les pauvres. A la Révolution, les villageois lui firent une escorte d'honneur lorsqu'il fut arrêté et incarcéré à la prison de Privas.Après une longue détention, il échappa à la guillotine et revint à Rochessauve très affaibli. Tourmenté par une maladie des nerfs, il se précipita un jour du haut de l'une de ses tours et succomba trois jours après, le 13 février 1800. On l'enterra dans un champ non loin du château.
Après avoir déambulé dans le petit village de Rochessauve et enjambé la Payre par la petite passerelle, sous le plateau du Lérou nous arrivons au Château du Bijou. Le Château du Bijou fut construit au XVIIe siècle par le Marquis de Gerlande, seigneur de Privas, à la suite de la construction de l'hôtel de Gerlande à Privas devenu aujourd'hui l'hôtel de la préfecture. Et nous avons récupéré une belle petite chèvre ! et vu quelques décors insolites en levant le nez, ou les yeux sur le sentier ...
En face du château de Bijou : le Moulinage de Champ la Lioure (dommage, aucune photo…) L’origine de cet ensemble industriel remonte au XVIIIe siècle, sur l’emplacement d’un moulin est édifié un complexe industriel destiné à la filature et au moulinage, qui va regrouper sur une superficie de 60 ha tout un ensemble de moyens exploités par une main d’œuvre abondante. Les bâtiments occupent une surface de plus d’un hectare et abritent la filature, les deux moulinages, les logements des contremaitres et des ouvriers, une école, un orphelinat pouvant accueillir plus de cent jeunes filles. Les annexes nécessaires au fonctionnement (canaux, écluses, centrales de production d’énergie, charbon d’abord puis gaz par la suite, écuries, jardins potagers…) complètent les équipements. Champ la Lioure se distingue aussi tout particulièrement par les vestiges jalonnant sa période de gloire, et toujours parfaitement visibles : un parc avec bassin d’agrément créé par un paysagiste Lyonnais Mr Luizet , une orangeraie, une chapelle, un bureau de poste…
L’usine de moulinage désaffectée de Champ-La-Lioure, est inoccupée depuis les grèves de 1936.
En mai 1937, 600 enfants basques de Bilbao sont recueillis, fuyant les bombardements.
En mars-avril 1938, environ 540 réfugiés arrivent au camp. Ce sont des Espagnols nationalistes ou des partisans de la Phalange Espagnole.
A Chomérac, le groupe de ce mardi, guidé par Bernard, commence la rando en sillonnant les ruelles en hauteur bordées de jolies maisons restaurées en pierre. Le cadre est mignon, bien différent de la traversée du village par la route départementale. Puis direction nord, face au grand vent ayant chassé tous les nuages noirs, nous entamons une boucle en direction du plateau calcaire des Grads. Les chemins caillouteux sont plaisants au milieu de la végétation qui s’éveille. Et on y trouve des fossiles. Plus loin, un panorama s’ouvre sur la vallée de l’Ouvèze et le village de Flaviac. Nous montons encore un peu. Du plateau, au loin nous avons la vue sur les 3 Becs, le Vercors enneigé... et nous sommes tout près du Coiron. Le chemin file ensuite dans les bois ou à découvert, au travers de toutes les murettes de pierres sèches. Car « les Grads » ne sont sont pas si gras que ça !
Nous avons beaucoup apprécié cette belle randonnée et pris un GRAND bol d’air ! Merci Bernard, et bravo à nos deux nouveaux « apprentis-guides » pour leur engagement. Béatrice
Belle rando mené par Michel Bleton. Merci à lui. Alain
Merci à Alain et à Claude pour les photos qui suivent…
Merci à Gilbert et à Béatrice pour leurs photos, à Béatrice pour son commentaire...Geneviève
Ce mardi, pour la sortie à Suze-sur-Crest, Geneviève était notre guide. Partant du vieux village de Suze, la route s’est aussitôt transformée en sentier pour monter jusqu’à la Croix de Saint-Pancrace. Très vite, les larges panoramas légèrement embrumés s’ouvrent sur la vallée de la Gervanne et, plus à l’Est, sur les montagnes enneigées. L’on poursuit par le bord des crêtes à l’aplomb de la montagne avec des vues magnifiques, heureusement sans le grand vent du nord des derniers jours. Puis, nous entrons un peu dans les bois pour y découvrir la chapelle Saint-Pancrace nichée au milieu des arbres. Le soleil a été présent tout au long de la journée et nous en avons tous profité pour le casse-croûte de midi dans un immense champ à l’abri, calme et avec vue dégagée. La randonnée se poursuit par le village de Gigors et son église romane du 12e siècle perchée sur un monticule, puis par les chemins vallonnés à travers les bois et les prairies.
Geneviève a absolument bien assuré avec une organisation au top : la formation des groupes, le tracé, le rythme de marche… Bravo !
Et merci pour cette très belle journée. Béatrice